Les employés de la société de gardiennage, Intercom-guinée, étaient aux portes de Sekhoutoureayah ce jeudi. C’était pour remettre au Président de la République, un mémorandum dans lequel ils protestent vivement contre la décision de la direction générale visant à mettre à la porte 223 travailleurs pour motif économique.
Le directeur général Souleymane justifie ce licenciement par la perte de contrat qui lie la société à Rio Tinto dans la zone spéciale de Conakry. Mais les travailleurs estiment que ce sont 53 personnes qui son normalement visées par cette suppression et trouvent inadmissible que la direction propose un plan de licenciement pour 223 employés.
A l’absence du Chef de l’Etat, ils ont remis leur mémorandum au commandant de la garde présidentielle qui a promis de transmettre à qui de droit.
De passage, ils ont dénoncé le role de l’inspection générale du travail qu’ils estiment ne pas avoir pris ses responsabilités dans ce dossier.