Les crimes de sang commis le 28 septembre 2009 au stade du même nom ne resterons pas impunis. Après 13 ans d’attente, le procès de ces massacres débutent ce mercredi. Les principaux accusés notamment le chef de la junte d’alors Capitaine Moussa Dadis Camara, le ministre de la santé et quatre autres passeront leurs premières nuit en prison. Leurs avocats crient déjà à une violation des procédures.
Les avocats auront tout fait pour empêcher que leurs clients ne soient déférés en prison en vain. Les arguments n’auront pas suffi, les négociations non plus.
Les clients ne sont pas n’importe qui. C’était les hommes puissants pendant la transition de 2009. Du capitaine Dadis au ministre de la santé en passant par les plus proches changeront de domicile durant tout le procès. Les avocats ont regardé impuissants l’incarcération de leurs clients. Ils devraient se concerter pour harmoniser leur position. Le 28 septembre 2009, une violence inouïe s’est produite au stade du 28 septembre lors d’une manifestation appelée par les forces vives contre une éventuelle candidature de Dadis Camara, chef de la junte, causant la mort de plus de 150 personnes et le viol sur une centaine de femmes.
Sadjo Baldé