Boké: quand les malades mentaux deviennent agressifs
La violence physique sur des passants non avertis, des injures grossières, voici entre autre actes que posent désormais les malades mentaux dans la préfecture de Boké. La semaine dernière, quatre (4) cas de violences et d’attaques physiques ont été enregistrés dans le centre ville de la préfecture. Les victimes, souvent, des femmes et des jeunes filles, blessées à coup de bâton ou par des lames et n’ayant de recours que la fuite car personne n’intervient contre un fou le plus souvent.
Certains cas ont fait l’objet de plaintes dans les services de la Brigade de recherche de la Gendarmerie de Boké. Mais les fous et les débiles mentaux sont exempts de poursuites judiciaires ou d’emprisonnement selon la législation guinéenne.
Contacté, l’adjudant Aboubacar Keita de la Brigade de Recherche de la Gendarmerie qui a suivi les dossiers nous confie que les enquêtes sont en cours pour retrouver les proches et les parents de ces fous car, précise-t-il ; si les fous ne sont pas condamnables, leurs proches en charge de leur protection ont des responsabilités pénales.
Il faut noter que la ville de Boké enregistre de plus en plus un nombre incontrôlé de déréglés mentaux sans identification. Faut-il interpeller les autorités locales à engager une identification de toutes ces personnes en vue d’un suivi éventuel pour parer à de tel acte de violence à répétition dans la cité.