Cette fois, c’est dans la commune de Ratoma que cet acte malheureux s’est produit plus précisément au marché de Taouyah selon l’OPROGEM qui a présenté le présumé violeur ce mercredi 1e juillet à la presse. C’est une fille âgée seulement sept ( 7) qui est victime de ce viol. Son bourreau se nomme Alhassane Bah, marié et père de famille.
La fille été partie faire réparer ses chaussures chez Alhassane lorsque ce coordonier a profité pour toucher la fillette dans ses parties intimes selon la mère de la victime. Dès qu’elle a appris ce qui est arrivé à sa fille, elle a saisi les autorités et le dossier a été vite envoyé à l’Office de Protection du Genre, d’Enfance et de Mœurs (OPROGEM).« Elle a dit que ses chaussures sont gâtées, je l’ai dit de laisser tomber et elle a dit qu’elle va envoyer chez le cordonnier. Elle est partie là-bas et quand il a fini de les réparer, il a profité pour mettre sa main dans le sous-vêtement de la fille.», explique la mère de la victime.
Dans un premier temps, c’est le commissariat de police de Taouyah qui a été saisi du dossier. Là, tout a été fait pour retrouver le premier violeur. « On a fait une une convocation qu’on a adressée à l’administration du marché. L’objectif c’était de mettre le présumé auteur à notre disposition pour des fins d’enquêtes. Ce qui fut fait dans un délai raisonnable», se raplle Djaminatou Camara, commissaire de police de Taouyah.
Le rapport médico-légal a confirmé la defloraison récente et l’incapacité de travail de 15 jours de la petite fille selon le commissaire Ibrahima ,chef de département protection genre et enfance. Pourtant le présumé violeur nie les faits et parle d’un acharnement contre lui. Sinon estime-t-il quelq’un dans le marché l’aurait vu en train de toucher la fillette. « En plein jour et au marché de surcroit, je ne peux pas quand même me permettre ces genres des choses. Ce n’est pas vrai du tout», se défend Alhassane Bah, présumé violeur.
Les cas de viols notamment sur les petites filles sont devenus récurrents dans le pays. La directrice générale de l’OPROGEM demande aux parents de renforcer la surveillance. « Nous demandons à tous les parents de veiller sur leurs enfants notamment les tout-petits. N’oublions que nous vivons avec les bourreaux dans nos quartiers. On doit prendre toutes les précautions pour éviter que ces genres de choses arrivent à nos enfants».
Bernard Koundouno/Bhoye Bah