Le président de la Ceni, Me Amadou Salif Kebe, a reçu ce jeudi une délégation du principal parti d’opposition, l’UFDG, pour parler du contentieux électoral né des élections locales du 4 février.
Cette délégation, conduite par Aliou Conde, comprenait 17 membres. Il y avait des députés, des candidats et des techniciens du parti.
Selon un des participants, une fois leur installation, Me Kebe a planté le décor, en expliquant pourquoi il a initié une telle démarche. C’est inédit, précise Étienne Soropogui, directeur des opérations de la Ceni.
Ensuite, la parole à été donnée à l’UFDG qui a expliqué les irrégularités, jugées flagrantes, qu’il a relevées lors de ce scrutin.
Dans ses explications, le parti de Cellou Dalein Diallo a pris exemple sur neuf circonscriptions électorales sur les 342 en jeu :
Ratoma, Matam, Dixinn et Matoto dans Conakry, puis Dubreka, Kindia, ensuite Bissikrima et Kindoye dans Dabola et enfin Mafara dans Dalaba.
Selon un des participants présents dans la salle, l’UFDG a fait allusion à des PV, soit écartés, soit non retrouvés, soit enfin falsifiés.
Ceci fait, les deux parties ont défini le cadre de travail. Pour la suite, l’UFDG va envoyer tous les PV incriminés le jour de la confrontation prévue le mardi prochain à 14h. La Ceni en demandera le même à ses démembré est. Et on verra qui dit vrai.
Y a-t-il une base légale dans cette démarche, a-t-on demandé à la CENI. Non, repond-elle. Mais pour la paix sociale, on va le faire.
Avec guineenews.org