Contrôle électronique des fonctionnaires de l’État : l’inspecteur régional de Conakry apporte des éclaircissements
L’inspecteur régional de l’Administration Publique du Gouvernorat de Conakry, Thierno Aly Camara a, au cours d’un entretien accordé, mardi, 15 décembre 2015, à la Rédaction, donné quelques précisions sur le niveau d’avancement du contrôle électronique des fonctionnaires de l’Administration publique guinéenne.
Au cours de cet entretien, l’inspecteur régional de l’Administration publique de la ville de Conakry a dit, que c’est après le recensement biométrique que ses services ont reçu 123 machines pointeuses, fournies par la Banque Mondiale (BM), en vue de contrôler électroniquement tous les fonctionnaires de l’Etat.
«Après le recensement, nous avons conçu une fiche biométrique qui consiste à mettre tous les fonctionnaires dans une base des données». Chaque matin, les fonctionnaires d’Etat doivent se rendre dans leurs différents services pour mettre leurs doigts sur la pointeuse électronique. Si, elle vous reconnait, en ce moment, l’intéressé est fonctionnaire, au cas contraire, vous n’êtes pas dans la base des données. Là, vous êtes obligés d’aller donner votre récépissé au gestionnaire de personnel pour vous introduire. Tous cela, c’est pour connaitre l’effectif physique de tous les fonctionnaires qui sont en Guinée. Pour le moment, nous avons reçu 123 pointeuses que la BM nous a offertes. Quand le premier travail sera fiable, la BM fera face à nous pour augmenter le nombre de pointeuses électroniques, pour que tous les services soient en possession de leurs machines électroniques», a expliqué l’inspecteur, Thierno Aly Camara.
Il a en suite précisé, qu’«il y aura un nouveau recensement biométrique, qui concernera les fonctionnaires qui ne sont pas encore recensés, tels que le cas des 4015 policiers et les professeurs qui viennent d’être engagés».
Il a ajouté, que l’objectif visé est de chercher à connaitre le nombre de fictifs et de décès dans le fichier de la Fonction Publique, sachant qu’il y a des gens qui résident à l’extérieur du pays et qui sont payés par l’Etat guinéen, il y a d’autres qui sont à la fonction publique et qui émargent encore dans les sociétés privées, c’est-à-dire ceux qui fréquentent rarement leurs services.