La ville Coyah, était sous tension, ce mercredi. Pour cause, la mort d’un travailleur de l’usine « Eau de coyah « , a provoqué la colère des jeunes qui ont barricadé la route et bloqué la circulation.
Le nom du défunt, est Mohamed Soumah, âgé de 43 ans, marié et père de 3 enfants.
L’homme, a succombé à ses blessures à l’hôpital après avoir été copieusement battu par des agents de la Bac numéro 15 de Coyah, selon plusieurs témoignages concordants.
Mais que s’est t- il passé ? le compagnon du défunt qui a préféré garder l’anonymat, relate les faits : « il était 00h moins, on revenait du boulot, au carrefour chinois, la moto s’est éteinte, donc je suis allé chercher un mécanicien. A mon retour, j’ai trouvé que les agents de la Bac 15, ont mis au respect Mohamed Soumah et lui administraient de coups violents avec leurs brodequins. Ils ont ensuite embarqué ma moto », a expliqué en larmes l’ami intime du défunt.
La mort de ce père de famille, a suscité colère et indignation chez des jeunes de Coyah.
A notre arrivée sur les lieux, la route était barricadée et des usagers en provenance de Kindia et de Conakry, contraints de rebrousser chemin.
L’attitude des agents de la Bac 15, passe mal chez des protestataires qui disent subir au quotidien, exactions et rackets de la part de ces agents de force de l’ordre, pourtant censés les protéger.
Dans la famille du défunt, le choc est terrible. L’épouse du défunt inconsolable souhaite savoir le péché commis par son mari pour mériter un tel sort.
Les autorités soutiennent que Mohamed Soumah, a été battu par un chauffeur de taxi qui l’aurait confondu à des coupeurs de route.
Une version rejetée en bloc par un jeune qui dit être témoin de la scène.
« C’est faux ce que les autorités ont dit. J’ai vu les agents de la bac 15 battre Mohamed, il hurlait de douleur et j’ai voulu intervenir mais ils m’ont menacé aussi », a témoigné youssouf Bangoura.
Le corps du défunt est en ce moment dans les mains des autorités de Coyah
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