Amnesty international a publié son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme à travers le monde, ce jeudi 22 février 2018.
Dans notre pays, la Guinée, l’organisation internationale souligne l’usage excessif de la force par des agents de maintien d’ordre lors des manifestations, les atteintes à la liberté d’expression à travers la suspension de certains journalistes, émissions ou encore la fermeture des radios.
« Cette année encore, les forces de sécurité ont fait usage d’une force excessive contre des manifestants. Des journalistes, des défenseurs des droits humains et d’autres personnes qui s’étaient exprimées contre le gouvernement ont été arrêtés arbitrairement. L’impunité demeurait monnaie courante. Le droit à un logement
convenable n’était pas respecté » peut-on lire dans le rapport publié par l’antenne locale de l’institution.
Des progrès ont été tout de même enregistrés surtout en matière de législation au cours de l’année 2017. « En juin, l’Assemblée nationale a adopté un nouveau code de justice militaire, dont la promulgation signifierait l’abolition effective de la peine capitale. Certaines dispositions de ce code étaient toutefois susceptibles de fragiliser les droits à un procès équitable et à la justice, notamment en permettant la comparution de civils devant des juridictions militaires », note l’ONG.
Cliquez sur le lien suivant pour lire le rapport complet concernant la Guinée: FRENCH – Annual Report Amnesty International Guinea
Mamadou Bhoye Bah