D’une pierre deux coups ! Les universités privées de Guinée, qui font la moue depuis des semaines et qui menaçaient de fermer leurs portes, faute de quoi continuer à entretenir des étudiants dont l’État refuse de payer les bourses, sont aussi concernées par la grève déclenchée à compter de ce lundi 15 février.
Contacté par nos confrères de mosaiqueguinee.com, un fondateur d’une université privée, a confié : « De toutes les façons, il y a le mot d’ordre des syndicats, c’est dire que même si on ne voulait pas fermer, on ne pouvait pas, puisqu’il n’y aurait pas d’enseignants. De l’autre côté, nous aussi à notre niveau, on a décidé de fermer pour au moins 48 heures, après, on pourrait reprendre ».
Reprendre, mais avec quels enseignants, si d’ici là le mouvement syndical n’a pas suspendu ou levé son mot d’ordre ?
Les fondateurs d’universités privées, qui ont salué récemment les bonnes dispositions du nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, sont dans une optique qui consiste à laisser un peu de temps à celui-ci, pour qu’il puisse satisfaire à leurs réclamations.
Le récent paiement, quoique inégalitaire d’une première tranche des arriérés de bourses pour étudiants de l’État, est un bon signal…
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