Les violences sexuelles, une question toujours d’actualité en Guinée. Si des efforts ont été fournis par les autorités et les organisations non gouvernementales pour freiner ce fléau, le phénomène persiste toujours. C’est ce qui ressort d’un rapport d’Amnesty International publié ce mardi 27 septembre 2022. L’étude s’étend sur la période 2015-2021.
L’enquête a été menée en 2021 à Conakry et dans les quatre régions naturelles du pays. Plus de 100 victimes de violences sexuelles ont été entendues. Les résultats de l’enquête sont accablants.
Le phénomène est assez répandu mais la Guinée ne dispose pas de données fiables sur la question. Des structures comme l’Office de protection du genre des enfants et des mœurs ou la médecine légale font des efforts qui sont loin de combler les attentes selon Amnesty International.
Dans son rapport, Amnesty international note des avancées dans la lutte contre les violences sexuelles en Guinée et invite les autorités à fournir plus d’efforts pour faciliter l’accès aux soins, à la justice pour les victimes.
Dans ce rapport de plus de 70 pages, il ressort que de nombreux prédateurs sexuels sont issus des forces de l’ordre, du secteur de l’éducation. Ils sont aussi des religieux et parfois des médecins.
Bhoye Bah