Depuis octobre dernier la liberté de la presse a pris un grand coup en Guinée suite à la propagation d’une rumeur donnant pour mort le Président de la République. Mais, samedi dernier, le Chef de l’État a pris tout le monde de court en interdisant aux journalistes de donner un temps d’antenne à un syndicaliste.
Une radio et un groupe de presse ont été fermés hier par le pouvoir. Ce qui a irrité la colère de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée. Réunis dans la soirée, ses membres ont décidé de prendre des mesures de protestations parmi lesquelles une synergie sur le réseau synchronisé des médias privés de 9 h à 12 h ce mardi 28 novembre et une journée sans presse à partir de 12 h de ce même jour jusqu’au lendemain à la même heure.
Nous y reviendrons !
Mamadou Bhoye Bah