De nos jours, elle est loin d’être au diapason des autres agences en matière de collecte des dépêches. A cela s’ajoutent de nombreux disfonctionnements qui empêchent son émergence à cause du manque d’équipements. Pourtant cette agence nationale devait être le véritable portail d’information.
Créée en 1960, l’Agence Guinéenne de Presse au fil du temps reste le cadet des soucis des autorités guinéennes. Alors que cette maison a joué un grand rôle lorsque la Guinée venait à peine d’accéder à sa souveraineté nationale et internationale.
Le bâtiment qui l’abrite est non seulement vétuste mais aussi dans un état insalubre. Les agenciers cohabitent avec des particuliers, le confort est loin d’être assuré pour ces travailleurs.
A l’ère du numérique difficile pour l’agence guinéenne de presse de relever certains défis. Son personnel est vieillissant, ce qui fait qu’elle est confrontée au problème de formation des journalistes agenciers. Ces derniers sont en nombre réduit dans le pays.
L’AGP évolue au rythme de ses moyens. Le budget pour son fonctionnement est une question que à laquelle personne ne donne une réponse claire.
Djibril Bah et Bhoye Bah