A l’issue d’une réunion consacrée à l’évolution de l’application de l’accord politique inter guinéen du 12 octobre qui a duré plus de quatre heure, les opposants ont annoncé lundi 30 avril qu’il n’y a pas d’avancées. Cellou Dalein et ses pairs de l’opposition républicaine estiment que rien n’est fait pour trouver une solution politique au différend électoral. Pendant ce temps, l’assainissement du fichier électoral se fait toujours attendre. C’est pourquoi ils vont reprendre les rues dès la semaine prochaine.
Cellou Dalein soutient que des échanges ont certes eu lieu au cours des réunions du comité de suivi de l’accord mais qui n’ont rien donné pour le moment. « Pour les contentieux électoraux, nous nous sommes rendus compte qu’il n’y a pas eu encore de progrès. A la CENI, il n’y a pas de progrès non plus. On nous apprend que le gouvernement est en train de proposer un projet de loi, alors que l’accord politique du 12 octobre 2016 indique clairement qu’une proposition de loi introduite par l’opposition républicaine devait servir de base de discussion pour la nouvelle loi sur la CENI. La même institution estime qu’on ne peut pas finir l’opération d’audit et d’assainissement du fichier électoral avant juillet 2019, alors que les élections devraient se tenir au plus tard au premier trimestre de la même année. Donc nous avons constaté qu’il y a que trop peu de progrès. Des échanges ont eu lieu, mais il n’y a rien de concret ».
Des raisons qui poussent les opposants à descendre de nouveaux dans la rue dès la semaine prochaine. Déjà, ils appellent leurs militants à soutenir les leaders convoqués jeudi par la justice en observant une journée-ville morte.
Bhoye Bah