Depuis ce mercredi 1er juin, le litre de carburant se vend à 12 000 francs guinéens au lieu de 10 000 francs guinéens. Le gouvernement a décidé de l’augmentation du prix litre à la pompe. L’annonce a été faite sur les antennes de la télévision nationale mardi soir. Joint au téléphone par radio Espace, le porte-parole du gouvernement a mentionné les charges de l’État pour justifier cette hausse.
Il y a quelques jours, le premier ministre, en immersion avec son équipe à l’intérieur du pays, disait que l’Etat perdait 5000 francs guinéens sur chaque litre vendu. Des propos confirmés ce matin par Ousmane Gaoual Diallo. Le porte-parole du gouvernement précise que l’Etat faisait cet effort pour soulager la population. Car le prix du baril a connu une hausse considérable à cause de l’impact du covid-19 mais aussi de la guerre opposant l’Ukraine à la Russie. Cependant, les charges étaient trop importantes pour l’État c’est pourquoi precise-t-il il ya eu une augmentation de 20%. ” Ce qu’il faut faire c’est de contenir les prix pour aider la population à mieux supporter cette situation. Il faut noter que nous n’avons augmenté que de 20% alors que sur le marché mondial le prix du baril a augmenté de 33%. Malheureusement, les charges étaient devenues très importantes pour l’État. L’État a tout essayé, on a renoncé à toutes les taxes sur les hydrocarbures hormis celle sur le fonds d’entretien routier qui a été délestée de 250 GNF par litre….”.
Cette hausse des prix des produits pétroliers a entraîné l’augmentation des coûts du transport urbain et interurbain. Des manifestations ont également été enregistrées sur l’axe Cosa Hamdallaye.
Mamadou Bhoye Bah