Un incendie d’origine criminelle a consumé dans la matinée de ce vendredi la mosquée de l’érudit de Kankan, Cheick Souleymane Sidibé, président de l’association Nourdine Islam. C’est dans village natal, Djansoumana, un district situé à une trentaine de kilomètres du chef-lieu. Plusieurs interpellations ont déjà eu lieu.
Ce prédicateur se souvient encore de cet incendie qui a ravagé la mosquée qu’il a construite de sa propre sueur et l’équipé à coups de plusieurs millions de francs guinéens. Plus rien ne reste, les flammes ont tout burlé. Selon le préfet de Kankan joint au téléphoné, ce sont des individus de façon intentionnelle qui ont mis le feu à cette mosquée aux environs de 10 heures et demi de ce vendredi juste après son nettoyage par les fidèles musulmans.
Les proches de la victime affirment avoir pourtant alerté à la veille le préfet de Kankan sur les menaces provenant d’un groupe d’individus qui voulaient effectivement brulé cette mosquée et certains avoirs de l’érudit Cheick Souleymane Sidibé.
Selon le préfet Aziz Diop, un contentieux entre la famille de ce prédicateur et certains habitants de ce district était en passe d’être résolu cette semaine. Mais malheureusement, poursuit-il, le camp d’en face aurait de façon délibère mis le feu à ce lieu de culte.
Parmi les instigateurs de cet incendie, apparait le nom d’une dame, Doussou Sidibé, la directrice administrative et financière de l’institut supérieur des arts de Guinée, ISAG, citée par des proches de la famille d’avoir commandité cet acte. Cette dame est une ressortissante de cette localité dont elle y passe un séjour en ce moment.
Plusieurs personnes sont déjà mises aux arrêts. Le préfet rassure que le dossier sera transmis à la justice pour faire toute la lumière sur cette affaire.