L’école guinéenne s’achemine vers la refonte. C’est du moins ce qui ressort des dernières négociations entre l’inter centrale syndicale CNTG-USTG et l’Assemblée Nationale, garante et derniers recours de ces pourparlers, rapporte l’AGP.
Selon le secrétaire général adjoint de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG), Mamady Mansaré, porte-parole de l’inter centrale syndicale CNTG-USTG, «le recrutement des enseignements se fera désormais dans les Ecoles Nationales d’Instituteurs (ENI) et les Universités spécialisées, en vue de rehausser le niveau de l’enseignements dans les écoles en République de Guinée». Il a ajouté, que dans ce cas, la priorité sera accordée aux enseignants contractuels.
Il a noté, que ce volet a été l’un des points d’accord issus des négociations entre l’Assemblée Nationale, le gouvernement et l’inter centrale syndicale.
Interrogé sur la question, un observateur a estimé : «Si on veut réellement changer l’école guinéenne, il faut modifier les façons de travailler. La question épineuse n’est pas de transmettre seulement des savoirs, mais de faire en sorte qu’ils soient acquis. L’enseignant doit donner son cours, s’assurer que ses élèves en profitent, être en lien avec les parents. Les enseignants doivent se former tout au long de leurs carrières, surtout avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. La formation doit être au cœur de leurs préoccupations».
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