L’œuvre de 354 pages a été présentée devant une foule nombreuse. Parmi elle, des hautes personnalités dont le ministre Gassama Diaby qui a représenté le gouvernement, le chef de file de l’opposition.
Ce sont des journalistes de la RFI, des défenseurs des droits de l’Homme et des historiens de plusieurs nationalités, qui ont uni leurs efforts pour matérialiser ce projet. Le ministre de l’Unité Nationalee t de Citoyenneté Gassama Diaby conscient de la division des guinéenss ur l’histoire de leur pays a fait savoir que ce livre « n’est pas la vérité absolue ». Un avis partagé par les auteurs. Pour eux, il s’agit d’une contribution pour aider la Guinée. « Le problème des violences politiques c’est qu’elles cristallisent la mémoire. Tant que l’on n’ap as résolu ce problème de la mémoire des violences politiques, on ne parvient pas à avancer, on ne réussi pas à faire une histoire culturelle, une histoire musicale. En tout cas, pour nous, il semblait pertinent de travailler sur cette histoire de violences politiques. Nous nous sommes dit que souvent, on a besoin d’être aidé par un regard extérieur sur des sujets qui peuvent être difficiles. Par exemple, les Français ont eu énormément du mal à écrire l’histoire de la guerre d’Algérie. Ce sont des historiens américains ou anglais qui ont pu apporter un regard neuf sur ces époques. Alors, nous nous sommes dit que nous avions peut-être une contribution à apporter sur ce sujet », rassure Laurent Coreaux, rédacteur en chef Afrique de RFI, co-auteur du livre.