Depuis mardi, 02 février 2016, les élèves des classes de 7ème, 8ème et 9ème Années des Collèges Mali et Hafia dans la Commune Urbaine (CU) ne reçoivent pas de cours, suite à l’abandon des classes par les enseignants contractuels de l’Etat, a constaté le correspondant de l’AGP dans la préfecture.
Ces enseignants contractuels exigent leur intégration à la Fonction publique sans passer par un concours, en tenant compte de leur ancienneté en situation de classes.
Suite à cet abandon des classes, la Direction Préfectorale de l’Education (DPE) de Mali a convoqué une réunion de crise, dimanche, 07 février 2016, sous l’égide de son directeur, Thierno Tanou Sow, en vue, dit-on, de ramener ces enseignants à de meilleurs sentiments pour une reprise normale des cours.
Après deux heures d’entretien, les deux parties n’ont pas réussi à s’accorder sur un éventuel retour dans les salles de classes. «Nous suivons un mouvement national. Toute reprise du travail à Mali est tributaire de la reprise des cours par nos collègues au niveau national», ont déclaré les enseignants contractuels.
Tirant les leçons sur place et à chaud pour gérer la crise, le directeur préfectoral de l’Education de Mali, Thierno Tanou Sow et ses collaborateurs directs ont pris des mesures applicables aux Collèges de Mali et de Hafia, qui totalisent 14 enseignants contractuels.
Au nombre de ces mesures, le rappel de deux enseignants contractuels libérés et de deux autres à la retraite depuis trois ans ; l’augmentation des charges des titulaires en fonction dans les deux Collèges ; ramener en classe des cadres de la DPE pour fermer momentanément tous les trous en Mathématiques, Physique, Chimie et Histoire.
Ainsi, en a décidé la séance de réflexion et de partage du directeur préfectoral de l’Education, du chef Section Pédagogique et les principaux des deux Collèges urbains victimes du débrayage.