Comme les précédentes, la manifestation projetée le 22 janvier prochain par les Forces Sociales de Guinée (FSG) est interdite. Les maires de Dixinn et de Matam pourtant issus de l’opposition ( UFR et UFDG) n’ont pas donné une suite favorable à la lettre d’information qui leurs a été adressée par les Forces Sociales de Guinée.
Si l’un fait référence à la note du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation pour interdire cette marche dite de la colère, l’autre invoque d’autres raisons.
Dans le courrier réponse à la lettre d’information de la marche qui lui a été adressé par les FSG, le maire de Matam a notifié aux organisateurs que la marche n’est pas autorisée. La faible capacité d’accueil du stade de Bonfi dans lequel les organisateurs comptent mobiliser plus d’un million de citoyens, la présence de deux marchés, du lycée collège de Bonfi et des stations services non loin du stade sont les raisons invoquées par le maire, Seydouba Sacko, pour interdire la marche dite de la colère des FSG.
Samba Diallo a lui rappelé aux FSG qu’une décision du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation interdit toute manifestation en Guinée. Il ajoute que sa juridiction ne dispose pas d’un dispositif de sécurité conséquent pour encadrer la marche.
La marche qui vise à dénoncer la mauvaise gouvernance, la restriction des libertés est donc interdite. Reste à savoir si les membres des Forces Sociales de Guinée vont se soumettre ou défier l’autorité le 22 janvier prochain.
Mamadou Bhoye Bah