N’zérékoré : les populations de la commune urbaine confrontées à une insécurité grandissante
Les populations de la Commune urbaine (CU) de N’zérékoré, précisément celles de la Gare de l’Office Nationale des Hydrocarbures (ONAH), sont, aujourd’hui, confrontées à une insécurité grandissante dans cette partie de la préfecture de la Guinée Forestière, rapporte notre correspondant régional.
C’est souvent entre 20heures et 06 heures du matin que les passagers des véhicules de transport interurbain et urbain sont victimes de viols, pillages et dépossédés de leurs biens, sans secours. Même lorsqu’ils crient au secours, il n’y a personne pour leur venir en aide. Une situation qui s’explique par le manque de collaboration entre les populations et les Forces de défense et de sécurité (FDS).
La construction de la Gare routière de l’ONAH de N’zérékoré, qui avait suscité beaucoup d’espoirs chez les populations de Zaly et les différents usagers de la route, s’est transformée ces derniers jours en désespoir total.
Dans la recherche de solution à leur inquiétude, les chauffeurs et les passagers trouvent qu’il est plus aisé de passer la nuit dans les stations d’essence privées, que de se rendre à la gare routière ONAH. Transformant ainsi toute la commune urbaine de N’zérékoré en Gare routière.
«Pour lutter efficacement contre la bande de loubards qui traumatise les populations, dont les pistes sont connues, il faut nécessairement procéder au renforcement de la collaboration entre la population et les services de sécurité, et également, renforcer l’effectif de surveillance de la gare ONAH, située pourtant au cœur de la ville de N’zérékoré», a estimé Youssouf Doumbouya, le vice-président du Syndicat des transporteurs routiers de N’zérékoré.