En République démocratique du Congo, les ONG de défense des droits de l’homme exigent la libération d’une trentaine d’activistes.
Il s’agit de membres du Mouvement citoyen “Arrête et va-t’en !” et du Filimbi.
Ils ont été arrêtés pour certains, mercredi et pour d’autres jeudi lors de deux manifestations différentes.
Les jeunes avaient manifesté devant l’ambassade des Etats-Unis et sur le campus de l’université de Kinshasa pour protester contre les 504 jours qui ont été annoncés par la CENI comme délai supplémentaire pour organiser les élections en RDC.
Une nouvelle épreuve pour les autorités congolaises après l’admission du pays au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Selon Georges Kapiamba, le coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), les personnes arrêtées ”n’ont pas eu droit à la visite des membres de leurs familles.
Détenues dans ‘un lieu tenu secret, elles n’ont pas eu droit non plus à l’assistance d’un avocat” selon lui.
Avec bbc