Alors que des informations relatives à la tenue prochaine d’un nouveau congrès à la tête du Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée circulent dans le pays, Aboubacar Soumah estime que cette page est tournée. Pour lui, c’est plutôt au niveau de l’USTG qu’un congrès doit se tenir. Il l’a fait savoir dans les Grandes Gueules de ce mercredi 18 avril 2018. « Pour le congrès du SLECG, la page est tournée. Il n’y a plus de congrès à faire. Pour l’USTG, d’accord mais pour le SLECG, il n’en est plus question », explique-t-il.
Aboubacar Soumah pense que le gouvernement à travers le ministre de l’emploi est derrière ce congrès annoncé. « Pour le congrès du SLECG, c’est une mise en garde. Le ministre du travail vient de nous adresser une correspondance. C’est à la suite d’une correspondance que nous avions déposée au niveau de tous les établissements du système éducatif, les informant qu’une mission va passer pour non seulement valider les bureaux existants mais le renouvellement des bureaux inexistants. Le ministre du travail nous a répondus qu’il a été saisi par une autre branche du SLECG pour la tenue d’un congrès du SLECG. Il nous rappelle que nous avons été invités par l’inspection générale du travail à une reprise éventuelle du congrès et qu’il est dans cette logique. Donc, il n’est pas prêt à coopérer avec nous. Je le mets en garde, que si toutefois, le gouvernement est en train de financer cette partie pour tenir un éventuel congrès, nous avons déjà fini notre congrès, mais ils sont libres de tenir le congrès d’une autre appellation, pas le SLECG. Mais si jamais le gouvernement soutient ces dissidents ou ceux qui ont perdu les élections, pour organiser un autre congrès du SLECG, nous allons déclencher immédiatement une grève générale sur l’ensemble du territoire national dans le secteur de l’éducation et nous demanderons le départ du ministre du travail, Albert Damantang Camara », a promis le syndicaliste.
Plus loin, il ajoute que le SLECG tient à ce qu’un couloir de négociations soit ouvert début mai comme prévu dans stipule les accords sur le salaire de base de 8 millions pour les enseignants. Au cas contraire, le SLECG déclenchera une nouvelle grève conclut-il.
Mamadou Bhoye Bah